(lue à 6 voix par le G6, avant la bénédiction finale de la messe du samedi 12 novembre)
Philippe Brunel : Nous voici parvenus au terme de notre Rassemblement. Nous pouvons nous dire mutuellement un immense MERCI, et surtout dire « MERCI à Dieu » pour ce que nous avons vécu ici, à Lourdes, pendant ces quatre jours. Heureux de nous retrouver dans cette cité St Pierre, voulue par la petite Bernadette pour que les plus simples puissent eux aussi naître à la joie de l’évangile, avec Marie pleine de grâces.
Eliane Terrier : Durant ce Rassemblement, l’arbre du Prado de France s’est donné à voir avec toutes ses branches : laïcs, sœurs et prêtres, laïcs consacrés dans le célibat hommes et femmes, diacres et épouses de diacres. Avec aussi la joie d’avoir avec nous les séminaristes du Prado et leurs formateurs.
Jean Delarue : Au moment où nous allons recevoir la bénédiction pour repartir chez nous tout joyeux, souvenons-nous encore de cette parole prophétique de notre Bienheureux Antoine Chevrier : « Le Prado est un chêne planté dans un terrain inculte, et ce chêne produira des feuilles et des fruits. Les fruits viendront difficilement. » Mais il disait aussi : « L’œuvre du Prado est l’œuvre du bon Dieu, croyez-le bien. Elle aura des vicissitudes, mais soyez certains qu’elle ne périra pas. »
Pascale Argand : Or, c’est à la condition de demeurer un arbre vivant. Pas un arbre artificiel, ni un arbre du passé. Un arbre, où les oiseaux du ciel peuvent venir piailler et se poser, parce que c’est un arbre dont le Christ Vivant demeure l’unique tronc, qui nous communique la Sève de l’Esprit.
Pierre Boisnard (en remplacement de Jean-Louis ROUX) : Ensemble, durant ces quatre jours, nous nous sommes davantage reconnus de la même famille spirituelle. Beaucoup se sont un peu mieux compris, notamment dans l’expérience du partage en petites fraternités, et certains se sont même découvert avec bonheur.
Philippe B. : Ensemble, nous avons pu échanger, partager et approfondir la dimension de fraternité de notre charisme pradosien :
– Nous l’avons fait, en nous souvenant d’abord que ce ne sont ni les mots, ni les titres qui nous constituent « frères et sœurs », mais notre désir commun d’étudier l’évangile, d’écouter la Parole de Dieu et de la mettre en pratique : entre nous bien sûr, mais aussi dans notre monde et dans l’Eglise.
– C’est aussi l’évangile, qui nous a invités à situer notre fraternité bien au-delà de nous-mêmes, en nous souvenant de « ces plus petits qui sont frères et sœurs de Jésus-Christ » aujourd’hui. Tous ceux que beaucoup ne savent regarder trop souvent que comme des « pauvres, des ignorants ou des pécheurs ».
Marie-Jo Bourg : Ensemble, durant ces quatre jours, nous avons mieux perçu que nous portons une même responsabilité en Eglise : que l’évangile de Dieu soit de plus en plus annoncé à partir et avec les plus pauvres, qui nous disent Dieu par leur vie. Avec le Pape François, nous voulons une Eglise pauvre avec et pour les pauvres !
Jean D. : Mais nous avons encore du travail et du chemin à faire ! Ce Rassemblement ne doit pas être vécu comme un sommet, mais bien comme un tremplin.
Pascale A. : Continuons à tisser des liens forts entre nous. Continuons à nous estimer les uns les autres. Continuons à travailler l’évangile ensemble et à porter ensemble le regard de Dieu sur la vie des hommes.
Eliane T. : Il nous faut apprendre à nous stimuler les uns les autres dans nos régions, dans nos diocèses, peut-être à travers d’autres assemblées ou sessions communes, pour offrir à l’Eglise cette grâce qui nous fait si bien vivre les uns et les autres, et qui ne nous appartient pas. Nous n’en sommes pas seulement bénéficiaires. Nous n’en sommes pas propriétaires. A nous de mieux la partager, en osant inviter des laïcs femmes et hommes, des prêtres diocésains, des diacres mariés ou célibataires, des jeunes, des personnes célibataires prêtes à consacrer leur existence pour annoncer l’évangile au quotidien.
Pierre B. : Aidons-nous les uns les autres à tenir bon auprès des plus fragiles et des plus pauvres. Et pour cela, laissons l’Esprit du Christ nous dépouiller nous-mêmes de toutes nos fausses sécurités, ou de nos timidités.
Philippe B. : Alors oui, l’arbre du Prado pourra encore grandir en France …
Pascale A. : Alors oui, l’arbre du Prado pourra encore grandir en France !
Tous les 6 ensemble : Alors oui, l’arbre du Prado pourra encore grandir en France !
Texte téléchargeable : declaration-finale