L’arbre du Prado
Cinq régions sont organisées en “Prados érigés” : France, Italie, Espagne, Moyen-Orient, Corée du Sud. Mais des pradosiens sont présents en de nombreux autres points du globe : Vietnam, Madagascar, Afrique, Inde, Amérique Latine, Belgique, Suisse, USA, Haïti …
1) Cet Institut permet à des prêtres diocésains de s’épanouir dans une vie consacrée en vue de l’évangélisation des pauvres, quels qu’ils soient (les périphéries existentielles, sociales, migratoires, culturelles, spirituelles …). Pour être fidèles à leur vocation particulière, les Prêtres du Prado restent diocésains. Actuellement en France, la plupart des prêtres du Prado sont curés ou prêtres en paroisse, en milieu urbain comme dans le monde rural. Certains sont vicaires généraux ou épiscopaux et quelques-uns sont en mission dans le monde du travail.
2) Au sein de l’Institut, existe aussi une fraternité de laïcs-consacrés masculins, dont l’origine remonte à l’époque du Père Chevrier. Familièrement appelés “frères”, ils mènent leur vie apostolique dans des milieux souvent populaires, défavorisés et déchristianisés. Quand c’est possible, ils peuvent habiter en communauté, bien que cela ne fasse pas partie strictement de leur vocation.
3) Plus récemment, un autre regroupement fraternel permet à des diacres permanents d’être membres associés de l’Institut et éventuellement aussi aux épouses de ceux qui sont mariés, si elles le désirent. Par ailleurs, de nombreux diacres français aiment ressourcer leur vie et leur ministère diaconal en venant puiser à la fontaine de la spiritualité du Prado, sans être pour autant “membres associés”. Une session ouverte à tous les diacres mariés ou célibataires a lieu chaque année à Limonest (nord de Lyon), fin octobre.
4) Depuis les origines, des femmes trouvent également auprès du Père Chevrier et dans la spiritualité pradosienne une voie originale de vie consacrée pour “suivre le Christ de plus près auprès des pauvres” : soit comme sœurs du Prado (en Société de Vie Apostolique), soit comme laïques consacrées célibataires (Institut Féminin du Prado).
5) Enfin, de plus en plus de chrétiens laïcs (hommes et femmes) se retrouvent eux aussi régulièrement en petites équipes pour partager leur vie et l’évangile simplement, “à la manière du Père Chevrier” ou pour vivre des temps de retraites et de sessions.
Toutes ces personnes forment une seule famille du Prado.
Elles cultivent une attirance particulière d’union au Christ présent parmi les pauvres, par la contemplation évangélique de son mystère de l’Incarnation (la Crèche), de son chemin de Salut par la Croix (le Calvaire) et du don de sa vie de Ressuscité (le Tabernacle).
« Par l’étude de l’Evangile, la prière, la contemplation de l’œuvre de Dieu
dans la vie des hommes et dans l’Eglise,
nous laissons l’Esprit Saint former en nous Jésus Christ
dans l’action pastorale elle-même ».
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