Jean-Marc BOTTAIS, 53 ans, prêtre du diocèse de Strasbourg, curé de Wissembourg et aumônier de la Mission Ouvrière et de l’ACO pour le Nord de l’Alsace.
J’ai accepté de rejoindre le CAPMO en réponse à la demande de Robert Peloux et de Jean-Claude Klotz. 24 ans prêtre dans des quartiers populaires, j’ai pu saisir la richesse humaine, pastorale et spirituelle qui s’y vit mais aussi la méconnaissance et l’indifférence d’une grande partie de l’Eglise vis à vis de celles et ceux qui sont considérés comme étant à la périphérie. C’est pour réfléchir à comment, avec notamment la dynamique de l’Action Catholique et la richesse du Prado, témoigner toujours plus de l’évangile auprès des petits, des migrants, des demandeurs d’Asile, que j’ai rejoint le CAPMO.
Stanislas de CHRISTEN – (présentation en cours de réalisation)
Denis DURAND, 50 ans, prêtre du diocèse de Séez, délégué diocésain à la pastorale des quartiers populaires, aumônier diocésain de la JOC et prêtre modérateur paroisse St Pierre St Paul en Bocage (la Lande Patry).
J’ai été appelé par Robert PELOUX en 2011 en même temps que l’appel comme aumônier national de l’ACE. J’ai accepté de porter à l’époque la parole et la place des enfants dans la réflexion du CAPMO. Aujourd’hui, la mission confiée par l’évêque étant principalement la pastorale des quartiers populaires, j’ai accepté de continuer d’être au CAPMO aujourd’hui vécu en famille. Dans la crise que nous traversons, continuer à creuser le lien entre la vie et la foi me semble important. Je souhaite servir ainsi l’ensemble de la famille pradosienne.
Odile HOURCADE, épouse de Guy, diacre du diocèse de Créteil, membre associé au Prado de France avec Guy dans la fraternité des diacres et épouses, ancienne assistante sociale, aujourd’hui Laïque en Charge Ecclésiale sur le Diocèse de Créteil Déléguée Diocésaine à la Pastorale des Gens du Voyage.
J’ai répondu oui à cet appel du CAPMO parce qu’il me semblait important que l’état de vie laïc soit représenté, mais aussi, parce que cela m’intéressait de travailler en équipe avec les autres états de vie : prêtres, diacre, religieuse, IFP. Aujourd’hui, je porte l’état de vie d’épouse d’un homme ordonné diacre permanent, car l’épouse qui est laïque, participe à l’état de vie ecclésial de son mari, et cet “entre deux” a un caractère spécifique. Par le CAPMO, nous portons la misère et la pauvreté du monde que chacun rencontre dans la vie qui lui est donnée , tant dans la vie de famille, avec tous ses aléas, notamment la maladie, que dans la vie de quartier, au travail. Je pense également que c’est un appel du Christ, une aventure nouvelle sur son chemin, un pas de plus sur sa route.
José Victoire OBERTAN, 48 ans, diacre permanent du diocèse de Créteil, membre associé au Prado de France dans la fraternité des diacres et épouses, membre de la Commission diocésaine des Cités qui a en charge l’évangélisation des quartiers populaires et accompagnateur fédéral de la J.O.C. de la fédération Rives de Marne.
J’ai accepté de faire partie du CAPMO par rapport mon itinéraire personnel et surtout à ma lettre de mission : « être proche de tous les hommes, pour rejoindre celles et ceux qui sont loin de Dieu, celles et ceux pour qui les épreuves et la souffrance sont une pierre d’achoppement pour croire que Dieu les aime… Pour aussi dire au monde que les plus petits sont les plus grands dans le Royaume de Dieu et pour rappeler à tous les baptisés qu’ils ont à suivre le Christ serviteur dans le service évangélique des hommes. Comme Jésus, vous aurez une attention prioritaire à toutes les personnes laissées pour compte, à tous ceux et celles qui se sentent exclus de la société ou qui restent au seuil de l’Eglise ».
Guy ROUGERIE – (texte en cours de préparation)
Eliane TERRIER, 77 ans, sœur du Prado – infirmière à la retraite – précédemment en mission auprès des gens du voyage
J’ai accepté de dire oui à la proposition de rejoindre le CAPMO. Originaire du monde populaire, j’ai toujours ressenti une distance, méfiance même, entre ce milieu et l’église, une église souvent loin de leur vie. C’est pourquoi la figure du Père Chevrier m’a tout de suite parlé. En m’engageant chez les sœurs du Prado, c’est ce désir de connaître, aimer, suivre Jésus Christ et le faire connaître, en continuant à vivre « au milieu » qui m’a toujours habitée. Je trouve important de continuer, en famille spirituelle à partager le « que voyons-nous » pour travailler plus efficacement à connaître et faire connaître Jésus Christ.
Annie THOMAS, 73 ans, engagée à l’Institut Féminin du Prado depuis 1978 – éducatrice spécialisée à la retraite – habite à Liévin dans le Pas de Calais – animatrice de l’équipe d’animation pastorale de la paroisse Sainte Thérèse en Liévinois, membre de l’équipe diocésaine « transition écologique ».
En 2017, le Prado de France en la personne de Robert PELOUX, a sollicité l’I.F.P. pour que l’une de nous participe au CAPMO. Les membres du Conseil en France (Maïté) m’ont demandé de rendre ce service. J’ai accepté avec plaisir cette tâche en pensant que travailler « en famille » ne pouvait être qu’enrichissant : Ce serait l’occasion de connaître un peu plus chacune des branches du Prado au travers de l’un de ses membres et de découvrir comment le charisme du Prado est partagé par chacune et chacun d’entre nous. Et je peux moi-même partager les orientations de l’I.F.P. et montrer comment la grâce d’Antoine Chevrier nous fait vivre aujourd’hui. Je crois aussi que c’est important de faire connaître le Prado, de partager le charisme avec le plus grand nombre car j’ai la conviction que le charisme d’Antoine Chevrier a toute sa place dans le monde et l’Eglise d’aujourd’hui. Il est une grâce pour aujourd’hui. Je viens au CAPMO avec tout ce qui fait ma vie aujourd’hui et tout le peuple avec lequel je suis en lien. Je viens avec ma petite équipe d’évangile, avec mes voisins de ma cité HLM et avec des familles Rroms de Roumanie. Mon désir le plus grand, c’est de faire connaitre Jésus-Christ aux plus pauvres qui sont sur ma route… Le CAPMO peut y contribuer.
Jean-Pierre ZIMILLE-TRAN, 50 ans, curé de la paroisse d’ACHERES (Yvelines – diocèse de Versailles).
Je suis au CAPMO depuis 2015, appelé par Robert PELOUX. Répondant à un appel de la famille du Prado, j’ai accepté de faire partie du CAPMO, car je pense pouvoir y apporter la vie des femmes et des hommes, en particulier le vécu des plus petits et des plus fragiles, dans ce qui fait leurs joies, leurs espérances, leurs victoires, leurs angoisses et leurs cris, en essayant d’être proche d’eux.